24 novembre 2021

Intervenir dans un autre SDIS

Lorsqu’un pompier volontaire, formé, toc à la porte de la caserne car il souhaite intervenir de jour, c’est un bonheur. Car ceux qui peuvent intervenir de jour sont bien logiquement moins nombreux que ceux qui interviennent de nuit. En effet, il n’est pas toujours évident de se libérer de son travail.

Pour s’engager en tant que pompier volontaire, il faut s’adresser à la caserne la plus proche de son domicile. Cependant, ceci ne correspond pas toujours avec son lieu de travail. Pourtant, l’un empêche pas l’autre. Ainsi, au sein de notre SDIS, plusieurs pompiers sont déjà doublement incorporé, intervenant de nuit sur un secteur et de jour sur un autre, mais tout en restant au sein de notre zone couvrant 24 communes.

J’ai expliqué la polyvalence du système d’alarme à mon patron et cela l’a rassuré »

David Marti, intervenant de jour au SIS Morget et de nuit au SDIS Riviera

Toutefois, il existe également la possibilité d’intervenir dans deux régions différentes du canton. David Marti est un des rares volontaires qui se mettent disponibles pour secourir la population la nuit (en l’occurrence sur le secteur du SDIS Riviera) et désormais le jour depuis Morges.

« J’étais dans ma trentaine quand j’ai décidé de m’engager comme pompier volontaire, une activité qui m’intéressait depuis longtemps, mais je ne savais pas trop comment cela fonctionnait, notamment s’il y avait des permanences », raconte-t-il. Grâce au système d’alarme en place, chaque sapeur a la possibilité de se mettre disponible ou indisponible durant un laps de temps qu’il choisi.

Flexibilité

« Récemment, j’ai changé d’emploi et je me suis retrouvé à Morges, à deux pas de la caserne. C’est en prenant part à un exercice que l’instructeur m’explique la possibilité d’intervenir de jour dans un autre SDIS, tout en restant incorporé de nuit au SDIS Riviera », continue David Marti, ingénieur civil. Ce, sans nécessairement doubler le nombre d’exercices

« Mon employeur se demandait comment ça se passerait, notamment si j’allais devoir partir au milieu d’une séance, par exemple. Je lui ai expliqué la polyvalence du système d’alarme et cela l’a rassuré », ajoute David Marti.

Un exemple qui, nous l’espérons, inspirera d’autres volontaires, s’ils en ont la possibilité, à faire de même – soit à s’engager en journée dans le SDIS de son lieu de travail – afin de pallier au manque d’intervenants en journée.

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